Un Haiku :
3 vers. 5-7-5.
Un Icul¹ :
12-9-3 ( enfin deux alexandrins et césure à la ligne) Et faukçarime…
?
Et puis non. Plus.
Changée la rêgle.
La versification explose, et au passage perd ses pieds.
Depuis des années, sans changer la notice…
De toute façon :
Décasyllabe, c’est plus joli qu’alexandrin. Alors ?
Alors c’est comme on veut.
Vieilles rêveries éthylées I, en attendant.
Elle dans mes bras
Son regard transperce
Et mon cœur brise
Ce duo, seins précis
Pourtant des anarchistes
Offerts aux lèvres
Dans ses yeux brûlant
Tant de choses étonnantes
La neige aime
Les draps qui crissent
Son corps qui se déroule
Ma main se pose
Un profond regard
Epaules lourdes et douces
Le ciel est tombé
Reculer pour voir
Lumière de tes lèvres
Ici il fait beau
Le saké pour le corps Le haïku pour le cœur
La, un cœur qui bat
Je l’écoute doucement
Ce soir le soleil
J’attends 22
C’est l’heure ou elle va venir
Il ne fait plus froid
1. Les Iculs ça peut commencer là
De bien jolis et soyeux petits haïkus.
Bon sinon, pour la rédaction du manifeste de la révolution des iCuls (TM), ça vient, ça vient, le temps que j’apprenne à enfiler un gilet pare-balles pour aller au boulot et que je retrouve ma carabine club de chez Manufrance pour en revenir (va falloir trouver des cartouches et ça aussi, c’est pas dans la poche…)
Bien à toi
Argenteuil : ak47 : 600 €
Argenteuil, toujours : 7.62 au choix, prix variable.
Ou allons nous, ou irons nous ? Est-ce si grave ?
Apollinaire ?
« Je souhaite en ma maison
Une femme ayant sa raison
Un chat passant parmi les livres
Des amis en toute saisons
Sans lesquels je ne peux pas vivre »
(de tête, pas envie, ce soir de fouiller )
Villon plutôt, alors.
Il aurait aimé avoir une kalachnikov, pour sûr.
« Lorsque les loups vivent de vent, »…
Ce n’est pas bien gros, un trou de 7,62 mm. Pas bien gros.