Il y avait
J’ai trouvé antérieur.
Avant, c’était les alcooliques qui provoquaient les accidents.
De peur d’être agoni, j’ai fui les gargotières,
Et rejoint les hospices.
Banco !
« Bipolaire » arrivait, juste rangé, classé, dans le grand livre des fous.¹
J’étais donc neuf, immaculé presque, un petit goût de « pourquoi pas ? », même, avec un rail de coke.
Tout nom, tout adjectif faisait l’affaire. J’ai pu continuer simplement d’user, d’user, d’user, d’user, et encore d’user le mot « sensible».
Ces jours, il paraît que les bipolaires provoquent les accidents.
Demain, je n’oserai ni la pharmacie, ni le supermarché.
Usé.
Il me reste la nuit pour trouver. Peut-être « Ribaud », ou « Tantale », de toute façon, tant qu’à « battre la campagne ».
¹.DSM
En exclusivité, et avant que « Nature » publie les travaux de l’équipe du Professeur Thomas Stilton, une image extraordinaire.
Tout le monde connaît l’expérience de pensée du « Chat de Schrödinger »1.
L’idée est que le chat, tant qu’on ne l’observe pas, se trouve dans deux états superposés, mort et vivant à la fois. C’est l’observation qui provoque le phénomène de décohérence2, et que l’on observe tantôt un chat mort, tantôt un chat vivant.
Mais la durée de cette opération, quoique très courte, n’est pas nulle. La décohérence n’est pas immédiate. Et tout le génie de l’invention de Thomas Stilton est, en utilisant les propriété des trios de photons intriqués3 4, d’obtenir des images de cette décohérence.
A l’ouverture de la boite 4 500 000 photons touchent, au même moment5 , les lieux ou il y aura soit chat-vivant, soit chat-mort, transmettant instantanément l’information à leur deux jumeaux du trio intriqué.
Avant la décohérence, il n’y a rien à « observer6». Après ouverture de la boite, tout sera dans un seul des deux états. L’appareil de l’équipe des laboratoires de Jouy en Josas permet déjà de prendre des images successives non du chat(?), mais de son enveloppe de photons intriqués. Actuellement la puissance de calcul disponible autorise 2 millions d’images par seconde, mais le Professeur pense qu’au vu des résultats, des crédits devraient lui permettre d’acquérir des machines autorisant un doublement de ces images, ainsi que du nombre de photons.
L’image que le Professeur Stilton a bien voulu me confier, est dans la série de celle que j’ai vu, la plus impressionnante. Le chat ( celui la est vivant, paix à l’âme des autres ) est au milieu du phénomène de décohérence, et par chance, celle çi a commencé par le museau.
1. Sinon, vous trouverez une brève explication suivie de considération philosophico-mathématico-physicienne ici http://fr.wikipedia.org/wiki/Chat_de_Schrödinger . Elles sont largement suffisante pour le propos.
2. Ibid :http://fr.wikipedia.org/wiki/Décohérence_quantique.
3. Ibid :http://fr.wikipedia.org/wiki/Intrication_quantique.
4. Il faut rendre ici hommage aux physiciens de l’Université de Toronto (Jeff Lundeen, Morgan Mitchell et Aephraim Steinberg), qui ont réussi à produire ce trio en mai dernier : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/20979.htm
5. Lors de l’introduction dans la boite, le chat est immobilisé par une faible injection de curare.
6. L’état mort-vivant n’est pas observable. Thomas Stilton suppose que les partie du chat non encore décohérées ne se différencient pas, comme le reste du cliché, non-chat, d’un gris grumeleux. Le concept d’imagerie d’un « vide quantique » ne lui convient pas comme terme, « Tout est à cet instant, y compris le reste de l’appareillage et la boite elle-même jusqu’à son bord extérieur observable, est existant-non-existant. » explique-t-il. Dans une prochaine série d’expériences, il projette d’observer la décohérence du marteau, de la fiole de cyanure, jusqu’à celle de la particule radioactive déclenchant la mort du chat lorsqu’elle est émise.
« Au terme d’un débat animé, mais moins vif que lors du premier passage dans l’Hémicycle, les députés ont voté l’article alignant le Code civil, qui considère les animaux comme « des biens meubles », sur les Codes pénal et rural qui les reconnaissent déjà comme « des êtres vivants et sensibles ». » ( Le Monde, 31 octobre 2014)
J’en déduis donc qu’au lieu d’attraper « ça » :
Pour en faire « ça ».
Il me faudra désormais attraper « lui »…
Mais toujours pour en faire « ça».
Quand on meurt en cours d’année, ça fait des problèmes
J ‘ai su que j’étais un homme le jour ou j’ai lu Vialatte.
Tout les quinze jours, autrefois, j’attendais l’autobus 27 au coin de la rue de la Glacière.¹
En rentrant du bibliobus.²
Ou j’ai emprunté mon premier Vialatte.³
( Pour le chapeau mou, c’est arrivé plus tard )
1) Véridique.
2) Véridique.
3) Véridique.
Pas de notes pour le chapeau, je n’ai que des stetson, un feutre, et une casquette de marin.
De nos jours, c’est le 9 qui passe à La Glacière, le 27, fort de sa gloire, a rejoint les beaux quartiers.
« Les lecteurs auront rectifié d’eux-mêmes » mais :
Dans le billet « 20 mai », il fallait lire « où » au lieu de « ou ».
Dans le billet « 23 mai », il fallait lire « poussoirs » au lieu de « poussoir ».
Dans le billet « 20 mai », il fallait lire « ait » au lieu de « ai ».¹
D’une façon plus générale, il va de soit que les coquilles sont du seul fait de l’imprimeur, et que le lecteur est invité, chaque fois que nécessaire, à lire ce qui doit-être plutôt que ce qui est.
1. Dans les billets précédents, il y a prescription, et si d’aventure, une correction doit-être apportée à celui-ci, elle fera l’objet d’un prochain erratum.
» Si tu bâtis une maison neuve, tu feras une balustrade autour de ton toit, afin de ne pas mettre du sang sur ta maison, dans le cas où il en tomberait quelqu’un. »
Deutéronome 22.8
« Ôte-toi de mon écran. »
Steak pour le roi, pour celui qui le lira.
Steak alors.
Film, vacances, voiture, temps, travail de steak.
Mouche à steak.
Oui ou steak ?
Il m’ est arrivé un steak.
Il ne lui arrive que des steaks.
Avoir du steak dans les yeux.
Avoir un œil qui dit steak à l’ autre.
Bouffer du steak.
Dire steak à quelqu‘un.
Être dans le steak( jusqu‘ au cou).
Foutre le steak.
Laisser quelqu‘un dans le steak.
Manger du steak.
Marcher dans le steak ( du pied gauche).
Mettre quelqu‘un dans le steak.
Mettre le pied dans le steak.
Ne pas se prendre pour du steak( ou pour un steak).
Ramasser du steak.
Semer le steak.
Sortir quelqu‘un du steak.
C’est le futur :
Merci les japonais
( à propos, Fukushima, c’est un beau steak.)
J’en reste coi.
Pour une fois qu’on peut faire quelque chose.
Appel à dons : envoyez vos chaussettes sales à Bill Gates.
Un grand merci au S.S.C. Naples d’avoir gagné contre l’ AS Rome. Sinon, nous n’aurions jamais rien su de Marika Fruscio.
Notons que c’était forcé que Naple gagne. Quand on a employé d’illustres renifleurs comme Maradona, on ne s’incline pas devant un club de (petits/mauvais) joueurs comme Guardiola, acquitté à seule fin de lui éviter les affres du sevrage en prison.
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