Le blues, on commence par un mal à l’âme et envie de pleurer
Après on peut parfois bouger
C’est dur de ne pas bouger si on veut vivre
Ou même juste pisser
On crée
C’est dur
On s’écoute
C’est dur
Après on travaille
C’est dur
On s’écoute
C’est dur
Après on travaille encore
C’est dur
On écoute ou on regarde
C’est dur
Après on travaille encore
Après on regarde ou on s’écoute ou on regarde encore
C’est dur
Des centaines de fois
Des centaines de fois, c’est dur
Création
Et puis on pleure encore
Et c’est fini : on fini (ou pas) par se coucher
Avec le blues
De toute façon demain sera identique
Et on ne sait plus quoi écouter ou regarder
Avec plus de 25 000 morceaux, ça fait de la peine
Et choses à regarder, jr n’ose même pas proposer un chiffre (disons : tout : à 300 000 km/secondes ( c’est quoi les 300 000 km/secondes ? C’est quoi les kilomètres, et les secondes ? Ok, ok je sais d’où ça vient. Même plus, je peux vous le raconter, en détail même. Mais c’est QUOI ?)
Je ne parlerais même pas du reste.
Tiens
– Un casque de chantier
– Un gilet fluo,
– Un faux papier de la mairie
– Du scotch.
Pourquoi ne pas aller bomber un passage piéton, juste devant chez moi
En rouge?
Peut-être que ces enfoirés d’automobiliste, à 80km/h dans ma rue, en ville seront moins impertinents ?
De toute façon, avec le blues, on pleure après aussi
Ou alors on se défonce
Avec n’importe quoi
J’ai jamais pleuré quand je dors
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